La pratique du sport automobile par les femmes

Le sport automobile a toujours été qualifié de discipline d’hommes. Dans cette mesure qu’on remarque qu’il n’y a pas eu de femmes pilotes depuis 1992. De même, dans les sphères de décision, peu de femmes sont assignées à des postes de haute responsabilité en dépit de ce constat, une prise de conscience générale a permis peu à peu la mise en place de décisions et mesures censées améliorer la place de la femme dans le sport automobile.

Éclosion des femmes pilotes

La dernière réunion de la Fédération Internationale de l’Automobile(FIA) a vu la nomination de Carmen Jordà à la commission des femmes en sport automobile avec pour missions de représenter la FIA dans son combat pour faciliter l’accès des femmes aux championnats de course automobile. Une mission qui semble augurer de lendemains meilleurs pour la place des femmes dans les courses automobiles. Tel n’a pourtant toujours pas été le cas. En effet, depuis 1950, sur près de 759 pilotes qui ont pris le départ d’une course de Formule 1, seules 5 femmes pilotes étaient présentes. En fait, Maria Teresa De Filippis est la première femme de l’histoire à participer à un championnat du monde de F1. Quant à Leila Lombardie, elle est la seule pilote à avoir marqué un point au classement général d’une course en 1975. Nous avons encore Giovanni Amati qui est, à ce jour, la dernière femme à participer à un championnat de F1, c’était en 1992.

Malgré ce constat alarmant, de nombreuses actions ont tout de même été entreprises. Que ce soit la nomination de Carmen Jordà ou encore la création d’un mouvement solidaire pour la défense des intérêts sportifs et collectifs par Susie Wolff et Pippa Mann.