Relation entre sport automobile et environnement

Tout rassemblement de masse, quelque soit sa nature a un impact sur l’environnement. Si l’on considère que le sport automobile est un événement qui rassemble une multitude de personnes, il convient d’analyser ses effets sur l’environnement, qu’ils soient positifs ou négatifs. Le sujet est sans doute complexe et suscite souvent, dans la plupart des cas, des points de vue radicaux.

Pollution environnementale

On remarque ainsi qu’au-delà des véhicules de course, ce sont les déplacements des spectateurs qui sont au cœur du problème. Mais le sport automobile pose quand même un problème de responsabilité sociale et il y a désormais une réelle prise de conscience. Sous l’autorité de son président Jean Todt, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a lancé des programmes afin de rendre le sport automobile plus conforme en matière environnementale. En effet, en dehors de la sécurité routière et le KERS (récupération d’énergie cinétique au freinage), une solution d’hybridation est aussi envisagée dans le but de réduire les émissions de GES de la consommation des voitures de courses.

Si le sport automobile est coupable de polluer l’environnement, c’est non seulement parce qu’il a longtemps fermé les yeux sur les questions environnementales, mais aussi à cause du manque de communication sans oublier ses règlements techniques qui n’ont pas réellement pensé les problèmes de pollution causés par les véhicules de course. Tenez par exemple, l’analyse carbone du rallye de France 2010 est de 2700 tonnes de CO2 et celui des déplacements des spectateurs représentent 60 % des 16000 tonnes de CO2 émises. D’autre part, pendant le Dakar 2010, le taux du GES (gaz à effet de serre) est de 42800 tonnes de CO2 alors la coupe du monde de football de la même année a produit 2 700 000 tonnes de CO2. D’autres exemples montrent que le seul relais de la flamme olympique des Jeux de Pékin (9000 tonnes) a généré plus de pollutions que le Grand Prix de Belgique.