De par sa nature même, le sport automobile est un sport dangereux. On ne peut ni réduire, ni éliminer le risque. Dans les courses de voitures, des situations improbables peuvent se conjuguer pour occasionner des catastrophes ou accidents potentiellement mortels. Tous les dangers ne peuvent être annihilés dans le sport mécanique où les risques sont présents à chaque instant. Aujourd’hui, le sport automobile est l’une des disciplines les plus encadrés. Les circuits de même que les véhicules sont beaucoup plus sécurisés qu’il ya 20 ans. En dépit de toutes ces précautions, il persiste toujours un danger aussi bien pour les participants que pour les spectateurs.
Chocs violents
En 2009, le pilote Felipe Massa a subi une opération suite à une sortie de route violente après qu’un élément de la suspension d’un autre ait frappé son casque. La violence du choc rappelle le danger inhérent au sport automobile. De même, en 1972, le pilote Helmut Marko avait eu un œil crevé après avoir reçu une pierre projetée par une autre voiture. Parfois, les accidents sont causés par la mauvaise qualité des circuits. Dans ce cas, la liste des victimes peut s’agrandir puisque les spectateurs ne sont guère épargnés par ces accidents.
Par ailleurs, le brésilien Ayton Senna a perdu la vie en 1994 alors qu’une partie de ses bras de suspension avait traversé son casque après qu’il eut heurté un mur en toute vitesse. Nous avons aussi le cas de Henry Sturtees, 18 ans, qui a trouvé la mort lors d’une course ; il a été touché à la tête par la roue arrachée d’une voiture ayant heurté un mur de pneus devant lui. Tous ces exemples montrent à suffisance qu’aussi sécurisée soit-elle, toute course automobile reste à la merci d’une catastrophe inattendue.
Éventuels dangers
Les dangers du sport automobile touchent également les personnes travaillant sur ou autour des circuits ; et même les spectateurs ne sont pas à l’abri d’un incident imprévisible. En 1955, 83 personnes ont péri lors des 24 heures du Mans et entre 1990 et 2010, 46 spectateurs ont perdu la vie pendant les courses automobiles. Il faut tout de même noter que cette discipline bénéficie aujourd’hui des mesures de sécurité les plus abouties. Jusque là, des accidents surviennent tout naturellement lors des compétitions sportives. Parfois, l’on enregistre rarement des pertes en vies humaines. Cette situation amène à réfléchir sur la dangerosité de cette discipline sportive.
En dernière analyse, nous dirons que le sport mécanique est essentiellement dangereux que ce soit pour les pilotes ou encore moins pour les spectateurs. Pour éviter les hécatombes, il serait mieux de redoubler les mesures de sécurité lors des circuits. Il revient alors d’informer les uns et les autres sur la dangerosité de ce sport.